Pays Basque

Le NPA tient à garder son indépendance Entretien. Martine Mailfert, ex-dirigeante NPA

, par MAILFERT Martine

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Martine Mailfert est issue du conseil politique national qui a dirigé le NPA durant ses deux premières années d’existence. Elle est membre du comité de Bayonne.

  • Quel bilan tirez-vous des deux premières années du NPA ?

Nous avons construit le NPA, tout en subissant une baisse des effectifs. Le projet lancé initialement par Besancenot a fait venir beaucoup de personnes, mais les défaites successives du mouvement ouvrier nous ont affaiblis. Certains sont venus pour la première fois dans un parti, sans y trouver ce qu’ils attendaient. Mais nous constatons que beaucoup sont restés. Une baisse après l’engouement du départ, cela reste normal.

  • Peut-on parler d’une remise en cause ?

L’influence du NPA a été très forte au départ. Puis nous avons vu apparaître le Front de gauche (FDG) et Jean-Luc Mélenchon, avec comme objectif de regrouper les mécontentements à la gauche du PS. Les dernières élections régionales ont été un relatif échec, mais à présent, nous voyons que les élus FDG votent majoritairement les budgets pour la LGV par exemple, ou pour des subventions aux entreprises privées. Pourtant, la loi du marché n’est pas inéluctable et nous pouvons proposer d’autres alternatives.

  • À près d’un an des élections présidentielles, que représente le NPA aujourd’hui ?

Nos priorités, ce sont la défense de la sécurité sociale, de l’Education nationale...

Nous voulons mener ces luttes comme nous avons mené le combat pour les retraites. Pour nous, la question de 2012 va surtout se jouer en juin, où, après des rencontres avec d’autres organisations, nous verrons si nous pouvons présenter une candidature unitaire ou non.