Du mouvement social aux européennes

, par PICQUET Christian

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À n’en pas douter, la préparation des élections européennes sera le grand enjeu de ce début d’année 2009. Ce qui est vrai pour les partis de l’arc institutionnel ne l’est pas moins pour la gauche de gauche. À preuve, ce sera l’une des décisions stratégiques les plus importantes que le congrès fondateur du « nouveau parti anticapitaliste » aura à prendre, au début du mois prochain, en ce qu’elle engagera son avenir pour des années.

Ce n’est pas faire preuve d’un tropisme électoraliste exacerbé que d’oser, dès aujourd’hui, pareil constat. N’en déplaise à tous ceux qui, de l’aile « orthodoxe » du Parti communiste aux tenants de l’isolationnisme prétendument révolutionnaire au NPA, croient se débarrasser à bon compte du problème posé en instruisant le procès en opportunisme de quiconque en appelle au rassemblement de tous les antilibéraux et anticapitalistes à cette occasion. Car ce scrutin, dernière consultation politique nationale avant 2012 — les régionales de l’année suivante posséderont des caractéristiques aussi locales qu’hexagonales, sur fond de réforme sarkozyenne des collectivités territoriales —, interviendra dans un contexte très particulier.

Qu’on le veuille ou non, la crise capitaliste surdéterminera ce rendez-vous. Comme cela se produit déjà aux États-Unis, il y a fort à craindre que, sur fond de récession d’ores et déjà installée, au moment où ce scrutin se déroulera, des emplois auront été détruits par centaines de milliers sur l’ensemble du continent, que la précarité aura connu un nouvel essor, que la pauvreté et le mal-vivre auront touché de nouveaux secteurs de la population et de la jeunesse. Dans le même temps, l’âpreté du monde des affaires à vouloir sortir de ce marasme sur le dos des travailleurs aura fait croître la colère sociale, dans la foulée notamment de la journée de mobilisation du 29 janvier. Giscard d’Estaing, reconnaissons-lui pour une fois cette perspicacité, se trouve parfaitement fondé à relever, dans Le Monde, que « l’échéance politique et psychologique de la crise, ce sera le printemps 2009 » [1].

Une réponse anticapitaliste à la crise

Ajoutons que, lorsque les ressortissants des 27 pays de l’Union seront appelés aux urnes, c’est toute la construction libérale de l’Europe qui aura révélé sa vacuité. Ce qu’aura davantage souligné une présidence tchèque exprimant la paralysie politique de l’UE, la remontrée en puissance des concurrences entre États et classes possédantes, l’essor des logiques de repli nationalistes ou xénophobes en divers pays. De l’UMP au Parti socialiste, en passant par le Modem ou la coalition de centre droit conduite par Daniel Cohn-Bendit, on ne s’en obstinera pas moins à exalter les vertus du traité de Lisbonne. Quels pouvoirs de conviction restera-t-il toutefois à leurs listes pour prétendre que le dogme de la « concurrence libre et non faussée », toujours au cœur du texte ratifié par les gouvernements, la croyance réitérée en l’univers enchanté des marchés, la sacro-sainte règle de l’indépendance de la Banque centrale, ou encore la prohibition de toute harmonisation sociale et fiscale constituent une réponse à la Grande Dépression en cours ? Déjà que nul ne se hasarde plus à réclamer le respect des critères du Pacte de stabilité...

Dans une telle configuration, la première des questions à laquelle il importe de répondre est, tout bien considéré, des plus simples : existera-t-il, en juin prochain, une amorce de traduction politique crédible à la sourde angoisse qui agite les sociétés, à l’attente de millions d’hommes et de femmes menacés d’une nouvelle et terrible dégradation de leurs conditions d’existence, à l’exaspération populaire qui se manifeste d’Athènes à Paris, de Rome à Madrid, de Berlin à Londres ? Ceux qui prétendent ignorer ce défi, tout en se voulant principalement préoccupés des luttes à développer en urgence, s’aveuglent donc. À moins qu’ils ne dissimulent derrière quelque argument de circonstance des calculs tacticiens (et électoraux) inavouables.

Évidemment, il serait ridicule de prétendre que le Parlement européen, avec ses prérogatives réduites au minimum et la majorité de droite qui continuera à y siéger, puisse devenir l’instrument d’une transformation véritable de l’Europe. Reste que nul ne saurait sérieusement imaginer que le contexte social actuel soit à même d’engendrer une situation révolutionnaire d’ici quelques mois. Les élections de 2009 seront dès lors, tout à la fois, un moyen de sanctionner les pouvoirs en place — et, singulièrement, en France, celui de Sarkozy —, un instant incontournable à saisir pour que s’expriment les aspirations du plus grand nombre, l’occasion de confirmer les « non » français, néerlandais ou irlandais à l’Europe des firmes et des banques, l’échéance susceptible d’offrir l’écho maximal à des propositions de rupture avec un système en faillite.

On peut même, sans craindre de se tromper, d’ores et déjà affirmer que l’enjeu sera encore plus crucial qu’à l’accoutumée : en un moment où le capitalisme affronte un maelström sans équivalent depuis 80 ans et qu’il ne connaît traditionnellement d’autre issue à ce genre de défi que le recours à des destructions sociales d’ampleur inégalée, les classes populaires ont besoin d’un début d’alternative, apte à galvaniser les énergies et à faire renaître un espoir de changement. Dit autrement, l’inexistence d’un débouché politique audible à une large échelle, qui représenta le mur sur lequel vinrent se fracasser les mobilisations de ces dernières années, est désormais l’hypothèque à lever, toutes affaires cessantes, afin qu’une contre-offensive sociale soit à même de se déployer pleinement... Une grande bataille en faveur d’une autre Europe, au service des classes travailleuses et des peuples, peut représenter un pas décisif dans cette direction.

Les bases d’une telle bataille ne sont guère difficiles à imaginer. Elles s’inscrivent dans le droit fil de la campagne unitaire du « non » de gauche de 2005, dont les acquis doivent naturellement être enrichis des exigences que la crise met à l’ordre du jour. Le point cardinal doit en être la sortie du traité de Lisbonne — qui, rappelons-le, reprend l’ensemble des traités précédents, de l’Acte unique à Maastricht et Amsterdam, sans parler de feu le TCE —, assortie de l’objectif d’un bouclier social européen destiné à protéger les salariés des retombées de la tourmente financière, des plans de licenciements et des délocalisations. À ces exigences, doit venir s’ajouter celle d’une redistribution radicale des richesses, pour récupérer, entre autres, la part de la valeur ajoutée passée, dans chaque pays, du travail au capital ces 20 dernières années. Ce qui présuppose la réappropriation publique de la Banque centrale européenne, ainsi que des dispositifs bancaires et de crédit dans les différents États de l’Union. L’harmonisation par le haut des droits sociaux et des politiques fiscales, autant que la défense et l’extension des services publics en revenant sur les privatisations des dernières décennies, ou encore un corps de réponses audacieuses à l’urgence écologique devront venir compléter une campagne centrée sur la satisfaction des besoins populaires les plus urgents. En outre, la démocratie étant nécessairement au cœur de tout projet transformateur, la revendication d’une pleine citoyenneté étendue à l’ensemble des résidents devrait être portée et prolongée de l’exigence d’un processus politique restituant aux peuples leur entière souveraineté dans la définition de l’Europe qu’ils appellent de leurs vœux. Enfin, la construction européenne de demain se devra de tourner résolument le dos à toute forme de domination impériale ou néocoloniale ; elle aura à se réapproprier la question de la paix, redevenue un enjeu planétaire face à la multiplication des théâtres de conflit reflétant les turbulences du mode de domination capitaliste ; il lui faudra s’affirmer solidaire des peuples et nations dominés, victimes désignées des compétitions qui vont se déchaîner pour le partage des marchés comme des zones d’influence. Le double objectif d’une sortie de l’Otan et d’un codéveloppement authentique avec le Sud figurera, par conséquent, dans une plate-forme d’alternative.

Pas d’alternative sans unité

Une pareille ambition — offrir un début de réponse à la crise paroxystique de l’ordre mondial et à une colère sociale grandissante — n’est cependant guère compatible avec l’émiettement des listes à gauche d’un Parti socialiste irréversiblement englué dans le social-libéralisme. La proposition d’un front de gauche, respectueux des identités et projets de chacune de ses composantes, relève pour cette raison de l’évidente nécessité. Comme le soulignait récemment Michel Soudais, dans Politis, avec un mode de scrutin plaçant au mieux à 7 ou 8 % la barre éliminatoire (et ce, dans les plus importantes des sept circonscriptions hexagonales), s’y dérober « risque fort d’aboutir à ce que le “non”, pourtant majoritaire en 2005, n’ait plus aucun représentant au Parlement européen » [2].

Bien sûr, pour être porteur de succès, un rassemblement doit remplir au moins trois conditions : un contenu fort, un cadre national de campagne largement pluraliste — allant bien au-delà d’un tête-à-tête entre Parti communiste et Parti de gauche, bien qu’ils aient été les premiers à s’engager dans une problématique de front —, et une dynamique militante structurée sur le terrain (à travers, notamment une floraison de collectifs). Cela dit, en quelques semaines, les lignes ont commencé à bouger positivement. Les positions affichées par les uns et les autres, en réponse à la crise ou à propos des enjeux européens, confirment les convergences qui avaient permis à la campagne unitaire du « non » de gauche de prendre l’essor que l’on sait en 2005 [3]. De nouveaux partenaires putatifs ont d’ailleurs commencé à manifester leur intérêt pour cette bataille, tels les Alternatifs qui ont signé un communiqué commun avec le PG [4]. Quant à la dynamique populaire à construire, l’écho obtenu par l’appel de Politis — « Appel pour une autre Europe » — prouve qu’elle ne demande qu’à renaître [5].

Parlons franchement, en l’état actuel des choses, le principal obstacle s’avère, hélas, la direction majoritaire de la LCR, laquelle s’efforce d’entraîner le NPA dans une posture désastreuse d’isolement. Pour justifier ce choix, elle avance trois types d’arguments [6], qui ne tardent pas à se désintégrer lorsque l’on prend la peine de les examiner avec un peu de soin.

Le camp du « non » de gauche n’existe plus, nous dit-on. Que le souffle de la coalition unitaire de 2005 soit retombé, à partir du moment où ses principaux protagonistes se montrèrent incapables de lui offrir le moindre prolongement (notamment à la présidentielle et aux législatives de 2007), nul ne le contestera. Le refus, majoritaire dans l’électorat populaire, de l’Europe capitaliste et libérale, n’a pour autant connu aucun reflux. Au contraire, la crise lui octroie davantage d’ampleur. Le défi à relever n’en est que plus grand : peut-on, en toute responsabilité, prendre le risque de voir cette volonté populaire bafouée, en laissant les tenants du « oui » au TCE et au traité de Lisbonne rafler tous les sièges à l’Assemblée de Strasbourg ?

De toute façon, ajoutent nos camarades, la bataille référendaire de 2005 recouvrait déjà des désaccords qui se sont, depuis, approfondis. Sans doute, subsiste-t-il de réelles différences. Cela n’interdit toutefois pas une alliance sur les choix fondamentaux à opérer : la rupture avec l’accord intergouvernemental du sommet de Lisbonne, le besoin d’une politique qui protège le monde du travail et satisfasse ses attentes les plus urgentes, la refondation d’une construction européenne à partir d’un processus démocratique grâce auquel les peuples redeviendraient acteurs de leur destin. Dans Rouge [7], s’en prenant presque hargneusement à l’appel de Politis, Samuel Johsua ne s’en crut pas moins autorisé à prétendre qu’un accord se révélait pratiquement impossible sur des questions telles que le statut de la BCE, l’interdiction des licenciements, la régularisation des sans-papiers, la Constituante européenne, la sortie de l’Otan ou même le retrait des troupes européennes d’Irak ou d’Afghanistan. Comme le dit l’adage, qui veut noyer son chien... Il eût pourtant suffi que, d’un clic de souris, Samuel Johsua consentît l’effort d’aller lire la « Déclaration de principe » adoptée par l’assemblée des signataires du premier appel de Politis (« L’alternative à gauche, organisons-la »), pour constater que tous ces points (à quelques différences de formulation près...) constituent le patrimoine commun de la gauche de gauche [8]. Roger Martelli est, de ce point de vue, dans le vrai lorsqu’il écrit : « Nous sommes, si nous le décidons, capables de porter ensemble la vision d’une Europe capable de répondre à l’urgence sociale en renversant ses priorités. D’une Europe où la valorisation du bien commun et de la volonté démocratique l’emporterait sur l’appropriation privative et sur la régulation des marchés “libres”. D’une Europe appuyée sur un nouveau modèle de développement, loin de la conjonction mortifère du libéralisme et du productivisme. En bref, d’une Europe démocratique, écologiste, féministe, pacifiste, sociale. » [9]

Reste, au-delà des faux prétextes et des procès d’intention, l’accusation qui vient bétonner une approche désespérément sectaire : une alliance large serait rendue impossible du fait du refus des partenaires de s’engager dans la voie d’une véritable indépendance envers le Parti socialiste. Olivier Besancenot et les dirigeants de la LCR vont d’ailleurs expliquant, à qui veut les entendre, que Parti communiste et Parti de gauche prépareraient d’ores et déjà leur ralliement au PS pour les régionales de 2010 et qu’ils ne sauraient, pour leur part, cautionner une logique d’accords à géométrie variable, d’une année sur l’autre.

Inutile de tourner autour du pot, la confrontation sur la stratégie est appelée à se poursuivre entre les diverses parties d’un front pour les européennes. À ceci près, néanmoins, que la force propulsive de l’unité antilibérale et anticapitaliste est de nature à la féconder positivement — comme toujours [10] ! — et que le problème sera de toute façon tranché pour ce scrutin.

Des listes unitaires auront ainsi à affronter celles qui se placeront sous l’égide d’un Parti socialiste européen totalement rallié au traité de Lisbonne. L’ensemble des composantes de la coalition ne pourront donc que s’accorder sur le refus de toute alliance avec ce dernier dans le cadre des institutions de l’UE (ce qui est, au demeurant, déjà le cas aujourd’hui, le groupe de la « Gauche unitaire européenne » agissant, au Parlement européen, en toute indépendance de sociaux-démocrates inféodés au capitalisme libéral et cogérant l’Europe avec la droite). S’agissant des scrutins suivants, à commencer par celui des régionales, leur configuration se trouverait sûrement bouleversée par le regroupement d’une gauche de gauche à ces européennes. A fortiori, si celui-ci connaissait une percée électorale dont l’onde de choc dessinerait le possible bouleversement des rapports de force à gauche. La meilleure manière de faire progresser l’idée d’indépendance des partisans d’une orientation de rupture n’est-elle pas, finalement, de changer la donne à gauche en se donnant les moyens d’y battre le social-libéralisme ?

L’hypothèse, redisons-le au passage, n’a rien d’absurde. La domination sans partage du libéral-socialisme sur la gauche se perpétue par défaut, faute d’une alternative possédant la force d’attraction suffisante pour gagner une majorité de l’électorat populaire. Il y a quelques jours de cela, le 11 janvier précisément, le premier tour de l’élection cantonale partielle de Douarnenez, dans le Finistère, se sera chargé de le souligner avec éclat. Superbement ignoré par les grands médias, il aura vu le candidat de la gauche de gauche (soutenu par le PCF, le PG et les Alternatifs) rafler 18 % des suffrages et devancer le représentant du PS. Ce qui constitua une authentique surprise, les socialistes ayant obtenu 28 % à la consultation précédente, contre seulement 5 % aux communistes. Sans doute, un scrutin local n’annonce-t-il pas forcément un printemps radieux. Il a cependant l’immense mérite de venir au bon moment rappeler que la volonté d’unité et l’esprit d’initiative sont à même de renverser n’importe quelle situation pré-établie.

D’où il découle, surtout lorsque l’on fait sa carte de visite du souhait d’échapper au caractère prétendument indépassable de la realpolitik — c’était le cas, hier, de la LCR, ce sera celui, demain, du NPA —, on ne peut, ni ne doit, manquer une occasion primordiale d’améliorer le rapport de force politique entre possédants et classes populaires. L’unité n’est, à cet égard, pas « l’illusion lyrique » que Raoul Marc Jennar – que l’on a connu plus pertinent – se croit autorisé à pourfendre [11]. Si elle est toujours un combat, de toute l’histoire du mouvement ouvrier, il ressort également qu’elle représente une aspiration légitime, le moyen pour les exclus du système de retrouver confiance en leurs forces, et un levier indispensable à l’action pour le changement social. Voilà bien l’un de ces « fondamentaux » dont chacun devrait avoir à cœur de perpétuer les enseignements.

Notes

[1Le Monde, 13 janvier 2009.

[2Politis, 24 décembre 2008.

[3Loin de se résumer à un simple refus du TCE, la campagne du « non » de gauche mit en avant une série d’exigences qui permirent, à son issue, d’élaborer la Charte pour une alternative au libéralisme, que la LCR approuva sans réserves dans le cadre des collectifs unitaires.

[4Ils y relèvent leur accord sur la nécessité « d’une alliance électorale réunissant sans exclusive toutes les forces politiques de gauche qui s’opposent au traité de Lisbonne et défendent une autre Europe, sociale, démocratique, écologique... »

[5On peut le trouver et le signer en ligne sur : www.politis.fr/appel-pour-une-autre-europe-signez

[6Nous passons volontairement sur l’argutie de mauvaise foi consistant à expliquer que l’axe PCF-PG se serait d’ores et déjà mis en place, hypothéquant la possibilité d’une campagne effectivement pluraliste. Lors de la rencontre entre NPA et PG, le 9 janvier dernier, les responsables de ce dernier sont allés jusqu’à proposer une rencontre tripartite, donc incluant le NPA... Une proposition que la délégation du NPA n’a pas souhaité prendre au bond.

[7Rouge, 25 décembre 2008.

[8On la trouvera sur : www.appel-a-gauche.org

[9Politis, 8 janvier 2009.

[10Des collectifs antilibéraux de 2006, sortit ainsi le document « Ambition-Stratégie » qui, à rebours des Unions de la gauche qui avait mené aux terribles échecs des décennies précédentes, affirmait clairement son refus de gouverner ou d’intégrer une majorité parlementaire « aux conditions du social-libéralisme » défendu par le PS.

[11Dans une série de contributions échangées au sein du comité d’animation national provisoire du NPA, il alla même jusqu’à parler, avec un détachement étrange de la part d’une figure de la bataille de 2005, d’une « dimension où la raison n’occupe pas toute sa place ». Fort heureusement, ce genre de raisonnement, qui tentait d’aucuns lorsqu’il fallut réunir les conditions de « l’Appel des 200 », qui donna le coup d’envoi de la campagne référendaire voici quatre ans, fut vite balayé. Faute de quoi, le TCE l’eût sans doute emporté...

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