- Raul Castro, chef de l’Etat cubain par intérim, le 1er décembre 2006 à La Havane.
- (Photo : AFP)
Comme si l’absence de Fidel Castro à ce cinquantenaire du lancement de la guérilla cubaine ouvrait des perspectives, son frère Raul a tendu la main aux Etats Unis. Chef de l’État par intérim, depuis l’opération de son frère à la mi-juillet, Raul Castro, entouré des chefs historiques de la révolution cubaine, a offert aux Etats-Unis de résoudre, à la table de négociations, le contentieux historique entre les deux pays qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1961.
Lobby anti-castriste américain
« Je veux saisir cette occasion pour déclarer à nouveau notre disposition à résoudre à la table de négociations le long contentieux entre les Etats Unis et Cuba », a déclaré Raul Castro, également ministre de la Défense.
De fait, le régime cubain s’est toujours dit prêt à négocier avec les États-Unis. Mais cette volonté a toujours été contrée par l’anti-communisme de Washington, entretenu par le puissant lobby anti-castriste américain. Affaire à suivre.
Farida Ayari
L’entretien
Janette Habel
Chercheuse à l’Institut des hautes études d’Amérique latine, spécialiste de Cuba, répond à Nicolas Vescovacci.
« Une brèche dans l’embargo a déjà été ouverte sur le plan commercial. »