Femmes internationalistes au Rojava

, par LÖWY Michael

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<media2135|vignette|left|taille=moyen> Il s’agit d’un passionnant recueuil de témoignages de femmes internationalistes, principalement françaises, qui ont fait un séjour au cœur de la révolution du Rojava (nom kurde de l’Administration autonome de Syrie du Nord et de l’Est), dont la force motrice est la gauche kurde syrienne liée au PKK d’Abdullah Öcalan). On y trouve des textes de réflexion politique, des poèmes, des extraits de journaux intimes, des lettres, des chansons. Selon Mireille Court, l’une des témoins, il faut reconnaître qu’une véritable révolution sociale et culturelle se déroule au Rojava, au prix d’énormes sacrifices. Elle garde son objectif : prouver qu’un autre monde, sans haine, sans racisme, sans oppression des femmes, est possible. Les femmes jouent dans ce processus un rôle déterminant, surtout depuis que, par initiative de Sakine Cansiz (une des fondatrices du PKK, assassinée à Paris par un membre du groupe fasciste turc des Loups Gris) des brigades féminines autonomes ont été créées, connues depuis 2013 comme YPJ, Unités de défense des femmes. Les témoignages des internationalistes décrivent le courageux combat des YPJ, d’abord contre Daesh, dans Kobané, et ensuite contre l’invasion de l’État turc ordonnée par Erdogan. Dans une interview avec « Sara », une militante française, Nesrin Abdullah, porte-parole des YPJ, résume l’esprit de cette formation militaire peu connue : « Nous détestons la guerre, nous détestons les armes. Mais tant qu’il y aura de l’oppression, nous ne nous rendrons pas ! ».

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