James Brown, un nom qui sonne comme de la dynamite. On entend le chef d’orchestre l’annoncer. Le nom résonne en musique. C’est déjà de la soul music. Mis à part l’essentiel, sa musique révoltée, on ne sait pas grand chose de sa vie. Stéphane Koechlin nous la retrace, sans trop de pathos, sans légendes non plus, mais avec cette affection tenant à la force de ce rythme devenu celui du monde, du moins d’un certain monde. Un petit malfrat trouvant sa voie dans sa voix, si l’on veut résumer. La prison, il la connaîtra. Drogué, alcoolique, violent, il l’a fréquentée jusqu’à la fin de sa vie. Il se croyait invincible, il sera vaincu. Pour renaître à chaque fois qu’un auditeur passera un disque de lui. Pour l’entendre différemment.
N.B.