Polémique et discussion, faux et vrais problèmes à propos du premier numéro des Cahiers de critique communiste

, par HUSSON Michel, LEMAÎTRE Yvan

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Nous publions ci-dessous un article de Michel Husson, disponible sur son site, écrit en réponse à l’article d’Yvan Lemaître paru dans le précédent numéro de Débat militant et la réponse d’Yvan. Cette réponse a été par ailleurs envoyée au camarade Husson de sorte que, s’il souhaitait la publier pour la clarté du débat, il puisse le faire.

La méthode de lecture rapide de maître Yvan

Michel Husson, mai 2003.

Le camarade Lemaître a parfaitement le droit de nous alimenter régulièrement en longs commentaires à vocation programmatique, ou de nous faire le récit circonstancié de ses vacances en caravane des années passées. En revanche, les leçons assénées sur la base de lectures hâtives ou partiales ont pour contrepartie un droit de réponse. Dans Débat militant n° 29 du 21 mai 2003, un assez long article est consacré au premier numéro des Cahiers de critique communiste, intitulé « Mondialisation et impérialisme ». Ce compte-rendu exprime une profonde déception par rapport à une publication qui « se limite trop à une dénonciation qui ne dépasse pas l’anticapitalisme » et « dont on aimerait pouvoir dégager une cohérence ». Il faut au passage donner quelques clés de vocabulaire. Pour Yvan Lemaître, la conception réformiste est « aujourd’hui le plus souvent désignée par l’anticapitalisme », et la position révolutionnaire doit donc aller au-delà. Là encore, Yvan Lemaître est déçu : les Cahiers discutent insuffisamment l’idée que « la mondialisation financière et impérialiste vide de tout contenu le réformisme ». Il déplore que cette publication reste « au milieu du gué », faute d’« assumer la continuité des idées du socialisme et du communisme pour formuler un nouveau programme révolutionnaire ».
Il se trouve que ce n’était pas son objet, même si un certain nombre d’indications étaient clairement énoncées. Malheureusement, elles sont elles-mêmes entachées d’ambiguïtés aux yeux d’Yvan Lemaître qui reproduit par exemple l’extrait suivant : « L’une des tâches prioritaires du mouvement ouvrier est d’intégrer cette dimension internationale nouvelle. Il n’est pas hors de sa portée d’engager une lutte résolue pour contrer l’offensive d’un État bourgeois donné et lui imposer d’autres « critères », et en particulier une nouvelle « régulation » du marché du travail garantissant les intérêts des travailleurs. Mais cette lutte sera d’autant plus puissante qu’elle pourra être étendue à un cadre plus large que l’État-nation, au moins européen, voire mondiale ».
Yvan Lemaître commente ce passage en disant que « s’il s’agit de dire qu’il serait possible d’inverser le rapport de force en faveur des salariés à long terme sans transformation politique de fond remettant en cause cet « État bourgeois », il y a là plus qu’une ambiguïté ». Voilà bien le fondement même du révolutionnarisme qui repose sur une logique binaire tournant résolument le dos à la dialectique. Il suffit de relire cette phrase pour se convaincre qu’elle ne veut rien dire. D’où peut venir en effet cette « transformation politique de fond » préalable, qui dissiperait toute ambiguïté, si ce n’est des luttes engagées en faveur d’un autre fonctionnement de l’économie ?
Avec la définition d’Yvan Lemaître, le mot d’ordre d’interdiction des licenciements est réformiste, ou du moins ambigu. Il suffit de le paraphraser : « s’il s’agit de dire qu’il serait possible d’interdire les licenciements sans révolution sociale, il y a là plus qu’une ambiguïté ». Quant aux retraites, n’en parlons même pas : que peut bien signifier cette mobilisation contre le plan Fillon, ou cette demande de faire baisser les revenus financiers ? Seul le socialisme pourra garantir un bon niveau de retraites, voilà le seul langage révolutionnaire ! Le reste n’est que « réformisme anti-capitaliste ».
La conception stratégique implicite d’Yvan Lemaître consiste à délimiter absolument ce qu’il appelle le programme révolutionnaire par rapport aux luttes réelles, entachées de scories et d’ambiguïtés réformistes. Le premier problème est l’idéalisme d’une telle position, puisque le fameux programme n’est pas encore écrit. C’est d’ailleurs Yvan Lemaître qui devrait s’y coller, mais il risque bien de s’en tenir à une longue déclaration de principe réaffirmant que rien n’est possible avant d’avoir renversé le capitalisme.
Une stratégie de transformation sociale ne peut s’en tenir à l’incantation. Elle consiste à mener jusqu’au bout de leur logique les luttes réelles en montrant qu’elles ne peuvent pleinement aboutir qu’en remettant en cause les racines mêmes du capitalisme, autrement dit la propriété privée et la marchandisation généralisée. Le souci constant d’être plus révolutionnaire que le roi conduit au contraire Yvan Lemaître à cette affirmation inédite selon laquelle : « pour les marxistes, l’anticapitalisme ne saurait constituer un programme ». C’est quand même une bonne base de départ ! Même si notre perspective est le socialisme et le communisme, cette perspective nécessite quelques médiations, qu’Yvan Lemaître s’attache à déconsidérer systématiquement, et d’un peu de modestie.
On voit bien en revanche l’isolement dogmatique auquel une telle posture peut conduire. Au lieu de profiter de l’énorme chance qui s’offre à nous — aujourd’hui où le discours anti-capitaliste acquiert une audience de masse — les professeurs ès révolution placent la barre un peu plus haut et somment les nouveaux anti-capitalistes de se prononcer immédiatement pour la révolution. C’est, entre parenthèses, décerner un brevet d’anti-capitalisme immérité à ceux qui, effectivement réformistes, bornent leur horizon à une improbable régulation du capitalisme. Or, vouloir réguler une économie chaotique et inégalitaire est un combat parfaitement légitime. Ce qui ne l’est pas, c’est de véhiculer des illusions sur la possibilité de le faire en préservant les bases du système. Les positions binaires à la Yvan Lemaître ne peuvent que nous plomber dans ce débat.
Notre discours à l’égard de ceux qui veulent réellement réguler le système, n’est pas en effet de leur dire : « moi, révolutionnaire, toi, réformiste » mais, en un dialogue un peu plus élaboré (et plus attentif à l’autre) de répondre : « chiche, battons-nous ensemble », tout en ajoutant : « quant à moi, je suis convaincu que ce combat ne peut aboutir sans remettre en cause les fondements du capitalisme, mais je n’en fais pas un préalable ».Il se trouve d’ailleurs que ces Cahiers de Critique communiste ne portaient pas sur la stratégie révolutionnaire, ni sur le socialisme que nous voulons, mais sur la mondialisation capitaliste. Pourtant, même quand il en reste à ce sujet, Yvan Lemaître ne se montre pas convaincu. Son dogmatisme profond conduit par exemple à cette véritable perle : « l’anti-impérialisme ne saurait se réduire à une rupture avec le marché mondial, rupture au demeurant impossible. La ondialisation dans ce qu’elle a de phénomène objectif lié au développement des nouvelles technologies, des échanges, entraînant une nouvelle division internationale du travail rend impossible cette rupture avec le marché mondial qui, si elle devenait une réalité, serait réactionnaire ».
Impossible sinon réactionnaire, une rupture avec le marché mondial ? Réactionnaire par exemple la proposition d’un « monopole du commerce extérieur » très classique et récemment reprise par les économistes de gauche en Argentine ? Yvan Lemaître ne répond pas à cette question, mais enfonce le clou : « Notre internationalisme, ce n’est pas la rupture avec le marché mondial, mais la prise de conscience que le développement de la production et des échanges créent les conditions objectives d’une lutte commune par delà les frontières ». Ce discours abstrait ne débouche évidemment sur rien. Des personnalités de gauche viennent d’écrire à Lula pour lui demander de prendre ses distances par rapport à l’Alca. Yvan Lemaître réprouve sans doute une telle campagne sous prétexte du « développement des nouvelles technologies » qui rend impossible la rupture avec le marché mondial. Entre la soumission aux États-Unis dans le cadre de l’Alca et, par exemple, une refondation du Mercosur, Yvan Lemaître ne voit probablement aucune différence et beaucoup d’illusions. En somme, c’est la révolution mondiale ou rien ! Cette position s’accompagne de surcroît d’une acceptation de fait de la division internationale du travail qui s’instaure effectivement, comme si les critiques multiformes du mouvement alter-mondialisation étaient nulles et non avenues. Les mesures prises par Chavez au Venezuela qui visent à contrôler les mouvements spéculatifs sont une forme de rupture avec le marché mondial. Si elles réussissaient, ce serait réactionnaire, dit Yvan Lemaître. Il faut donc les combattre ? On voit bien que cette rhétorique desséchée conduit à des absurdités incompatibles avec une insertion réelle dans les luttes. « On connaît les principaux éléments d’un programme de développement : il faut donner la priorité à la satisfaction des besoins du plus grand nombre, dénoncer la dette, organiser la réforme agraire, réorienter les ressources vers le marché intérieur et contrôler le commerce extérieur, répartir les revenus de manière plus égalitaire, mettre en oeuvre une réforme fiscale. Sur chacun de ces points, on voit qu’un tel programme s’oppose aux intérêts des bourgeoisies locales ». Dans ce passage, je voulais signifier deux choses : 1) que, contrairement à ce qui nous est souvent reproché, nous ne sommes pas dépourvus d’alternative et que 2) ce programme se heurte aux intérêts de la bourgeoisie. Là encore, je n’ai pas dû employer les formules cabalistiques propres à satisfaire Yvan Lemaître qui m’assène, tel un accusateur public, une série de questions : « Qui peut mettre en oeuvre ces mesures ? Sont-elles applicables sans un programme visant à exproprier les expropriateurs ? Comment contrôler le système financier et les banques ? Est-ce l’État bourgeois qui pourrait le faire ? Un autre État ? ».
J’avais oublié de préciser, par exemple, que « l’issue dépend de la capacité des opprimés à s’ériger en classe dominante ». J’aurais pu également souligner que si la route est droite, la pente est rude, car il s’agit bien d’une raffarinade qui revient à dire : « le prolétariat gagnera s’il a les capacités de l’emporter ». Mais cela se décidera à l’issue d’un processus qui n’est pas réglé par avance. Il faut donc commencer par rompre, répondre aux demandes les plus élémentaires, et s’affronter aux résistances de la bourgeoisie. L’une des issues possibles, c’est la révolution socialiste, sur laquelle déboucherait une mobilisation de masse portant jusqu’au bout les revendications émanant des couches sociales les plus exposées aux dérives du néolibéralisme.
Enfin, la lecture de ce compte-rendu montre que la rhétorique révolutionnariste repose sur une détestable condescendance à l’égard de toutes celles et de tous ceux qui cherchent à mieux comprendre ce monde pour pouvoir le transformer (qui se double en l’occurrence d’une évidente ignorance des débats en cours sur le thème traité). Cette attitude ne nous aide pas vraiment à progresser et nous éloigne des interrogations réelles des travailleurs. Ce qu’il y a de plus désolant dans cette méthode de débat, pour qui le point de vue révolutionnaire se construit à coup de délimitations, c’est qu’elle engendre forcément une prise de distance symétrique, non dépourvue de légitimité.

Rapide... réponse à une mauvaise polémique

Yvan Lemaître.

Le jeu des miroirs est bien utile pour renvoyer à celui qui vous attaque l’image qu’il donne de lui-même. Pour ma part, je n’ai pas l’intention de discuter d’attaques ad hominem gratuites et sans sommation. Michel Husson agit comme s’il était pressé de rompre toutes relations de courtoisie dans la discussion alors que mes interrogations comme mes critiques sont connues de tous depuis longtemps. Au lieu de discuter, il se croit obligé de m’agresser. Dont acte et chacun jugera.
Cependant, le débat de fond est bien réel. Le camarade Husson développe des raisonnements dont il est nécessaire de discuter.
À l’aide de citations, Michel Husson construit un raisonnement qu’il m’attribue. Lecture rapide dirait-il ou peut-être trop soucieuse de démontrer ce qui, dés le début de sa réponse, est posé en acte d’accusation : « Voilà bien le fondement du révolutionnarisme qui repose sur une logique binaire tournant résolument le dos à la dialectique. » Tout fier de son attaque, M. Husson nous sert aussitôt... un sophisme de la plus belle espèce !
Voyez-vous, selon mon raisonnement, l’interdiction des licenciements serait un mot d’ordre réformiste. En effet « s’il s’agit de dire qu’il serait possible d’imposer l’interdiction des licenciements sans révolution sociale, il y a là plus qu’une ambiguïté » écrit-il croyant me paraphraser. Avancer ce mot d’ordre ne signifie pas croire qu’il serait possible de l’imposer comme un « autre critère » à l’État bourgeois, pour reprendre l’idée que je conteste. C’est formuler la seule réponse à une attaque inacceptable, c’est légitimer le droit des travailleurs à refuser les licenciements. Il est clair qu’une telle limitation du droit de la propriété privée à exercer ses pouvoirs est difficilement compatible avec l’ordre bourgeois et avec son État qui en est le garant.
Cette revendication formule une exigence, un besoin légitime des salariés. Nous savons qu’elle est incompatible avec la domination de la loi du profit qui ne peut se priver de mettre les travailleurs en concurrence par le biais du chômage, mais c’est à travers la lutte que les travailleurs en feront eux-mêmes l’expérience à condition qu’ils trouvent à leur côté des militants pour leur dire la vérité.
Quant à la lutte pour le retrait du plan Fillon, nous sommes en train de faire l’expérience avec des millions de salariés que cette revendication, somme toute modeste, le maintien d’un acquis, a un pouvoir de contestation de l’ordre bourgeois, de la répartition des richesses et des ’ critères ’ auxquels elle obéit dans le mode de production capitaliste qui conduit le mouvement même à une confrontation directe avec le Parlement et l’État.
Oui, bien évidemment, les révolutionnaires avancent, défendent et luttent pour des revendications anticapitalistes mais ils savent, et leur programme le dit, que ces revendications ne peuvent se satisfaire dans le cadre du système. Dire la vérité, ce n’est pas faire la leçon et cela n’empêche nullement de se battre au coude à coude pour construire un rapport de force. Sauf pour un esprit dogmatique qui ne comprendrait rien à la dialectique réelle et concrète de la lutte...
Michel Husson poursuit : « la conception stratégique implicite d’Yvan Lemaître consiste à délimiter absolument ce qu’il appelle le programme révolutionnaire par rapport aux luttes réelles, entachées de scories et d’ambiguïtés réformistes ». CQFD ! Mais M. Husson peut-il trouver cette idée dans le texte qu’il critique ? C’est « implicite » ! Là, nous ne sommes plus dans le domaine de la discussion sérieuse de ce qui est dit mais dans l’interprétation du sens premier ou second de ce qui est dit... Domaine de prédilection de l’argument d’autorité !
« Une stratégie de transformation sociale, poursuit Michel Husson, ne peut s’en tenir à l’incantation. Elle consiste à mener jusqu’au bout de leur logique les luttes réelles en montrant qu’elles ne peuvent pleinement aboutir qu’en remettant en cause les racines mêmes du capitalisme, autrement dit la propriété privée et la marchandisation généralisée. » On souscrit même si on a le « souci constant d’être plus révolutionnaire que le roi »...
Ceci dit, avec modestie, juste une petite question : cette logique des luttes réelles, c’est quoi ? Ne serait-ce pas, par un hasard fort peu royaliste, l’affrontement avec l’appareil d’État garant des privilèges de la propriété privée ?
Il me semble que même le camarade Husson pourrait s’arrêter trente secondes sur son propre raisonnement au lieu de me prêter des idées qui n’existent que dans sa propre expérience du gauchisme mais qui ne sont pas les miennes. Nous sommes prêts à nous battre avec tous ceux qui le souhaitent sans aucune condition même s’ils ne souhaitent même pas réguler le capitalisme ! Et nous le faisons tous les jours ! Mais cela ne nous empêche nullement de dire ce que nous pensons.
C’est M. Husson qui a un préjugé et ne connaît de révolutionnaires que gauchistes et dogmatiques mais il se trompe d’interlocuteur.
Mais revenons au texte de M. Husson. La dialectique semble décidément lui poser un problème. J’ai écrit que notre internationalisme ne saurait se réduire à une rupture avec le marché mondial, que cette rupture était au demeurant impossible et que, si elle se réalisait, elle serait réactionnaire. Husson en conclut : Chavez essaie de libérer son pays du marché mondial, s’il réussit, ce serait réactionnaire d’après Yvan, donc Yvan combat Chavez ! Vous avez dit dialectique !
M. Husson continue dans le même genre d’attaque. On lui pose des questions, et on devient accusateur public ! Il répond cependant car finalement le goût de la discussion l’emporte. « L’une des issues possibles, c’est la révolution socialiste, sur laquelle déboucherait une mobilisation de masse pourtant jusqu’au bout les revendications émanant des couches sociables les plus exposées aux dérives néolibérales ». Puis-je encore me permettre une dernière question ? Cette issue possible n’est-elle pas celle que nous préparons ? Et pour conclure, n’est-il pas légitime de s’interroger sur ce qui, dans les rapports entre mondialisation et impérialisme, fonde ou non les perspectives de transformations révolutionnaires de la société ? L’évolution de la société comme des rapports entre les nations donne-t-elle une nouvelle actualité aux idées révolutionnaires ou au contraire invalide-t-elle nos raisonnements ? N’est-on pas aussi en droit de se demander en quoi le raisonnement capitalisme ou révolution est plus binaire que le raisonnement capitalisme ou anticapitaliste ? Je persiste et signe, je ne crois pas que notre programme puisse se contenter d’être anticapitaliste car il a pour fonction, entre autres, de faire le lien entre revendications sociales et luttes politiques, mobilisations sociales et luttes politiques et de poser la question de l’État et du pouvoir.
Le propre même du raisonnement réformiste est de dissocier les deux dans une dialectique qui respecte l’État bourgeois et, en conséquence, pose une limite aux luttes sociales alors que la logique même de leur développement les confronte au gouvernement et à l’État comme on le voit aujourd’hui. Les révolutionnaires n’invoquent pas tous les matins la révolution comme les anticapitalistes le font avec... l’anticapitalisme, simplement ils savent que la logique des luttes c’est la confrontation avec l’État. Ils s’y préparent et essaient d’y préparer la classe des salariés, sans ultimatisme ni donner des leçons, mais, au coude à coude, dans les luttes quotidiennes.
Notre programme doit donner une forme globale à l’ensemble du raisonnement.
Pour ma part, je n’agresse personne ni n’accuse les Cahiers de critique communiste de réformisme mais je regrette que les raisonnements ne soient pas développés jusqu’au bout de leur logique, c’est-à-dire celle... des luttes sociales.
Quant à ce qui concerne les liens avec le mouvement ouvrier réel et les travailleurs, les jugements « d’une détestable condescendance » ne convainquent que ceux qui ont l’habitude de plier devant les arguments d’autorité.
En souhaitant, très sincèrement, que cette polémique cède la place à la discussion...

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