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, par Cahiers du Féminisme

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* Lettres de Catherine de Saint-Pierre à son frère Bernardin, préface d’Arlette Farge. Aux éditions L’Harmattan, 212 p. L’auteure, Lieve Spaas, trace le portrait de la soeur de Bernardin de Saint-Pierre à partir d’une centaine de lettres qu’elle avait adressées à son frère entre 1766 et 1804. C’est l’évocation du combat de Catherine « pour sortir de cette insignifiance à laquelle la vouaient son appartenance sociale et son histoire familiale ». Lieve Spaas est professeure à Kingston University en Angleterre et spécialiste du XVIIIe siecle.

* La mixité à l’école primaire, aux éditions L’Harmattan, 236 p. Ce livre est l’aboutissement d’une enquête menée par Claude Zaidman dans des écoles primaires de Paris et sa banlieue, aussi bien dans les cours de récréation, les salles de classe ou celle des enseignant(e)s. Opposée à toute conception biologisante de la différence des sexes, Claude Zaidman analyse « la façon dont l’école en compte la différence de sexes » et « à partir d’une socialisation déjà établie avant la scolarisation, comment, le fonctionnement quotidien de l’êcole maintient ou transforme, questionne ou légitime ces différences ». Une question centrale pour qui s’interroge sur les moyens à mettre en oeuvre pour parvenir à une réelle égalité. L’auteure enseigne la sociologie à l’université de Paris 7-Denis Diderot, et est responsable du Centre d’enseignements, documentation et recherches pour les etudes feministes (CEDREF).

Ces deux livres sont publiés dans une nouvelle collection des éditions L’Harmattan, la Bibliothèque du féminisme, dirigée par Oristelle Bonis, Dominique Fougeyrollas et Hélène Rouch, avec le soutien de l’Association nationale des études féministes (ANEF). La collection se propose, dans une perspective interdisciplinaire, de publier « des travaux qui portent un regard critique sur la relation entre différence biologique et inégalité sociale des sexes, des recherches qui constituent un instrument irremplacable de connaissance de la société. Elle contribue ainsi à un débat où démarche politique et démarche scientifique vont de pair pour définir de nouveaux supports de réflexion et d’action ». Cette collection se fixe cet objectif dans trois domaines : la réédition de textes fondamentaux, la publication de nouvelles recherches, essais, etc., et la traduction d’ouvrages féministes étrangers. Un travail essentiel que nous soutiendrons bien volontiers.

* La Magie des femmes kabyles et l’unité de la société traditionnelle, aux éditions L’Harmattan (Histoire et perspectives méditerranéennes), 328 p. C’est le témoignage d’une femme kabyle, historienne et docteure en philosophie qui vit depuis rage de dix-sept ans en Europe et qui est « restée très attachée à ses origines ».

* L’idée moderne d’amour, aux éditions Kimé, 248 p. Par Pascale Noizet.

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